S’agit-il vraiment d’un jeu à somme nulle ?
Résumé de recherche No. 11, Février 2024
De Shannon Bell et Patrick Donovan
« Parmi les 19 établissements universitaires exerçant leurs activités au Québec, trois offrent une formation principalement en anglais : les universités McGill et Concordia à Montréal, et l’Université Bishop’s à Sherbrooke. Selon certains, ces établissements seraient « surfinancés » et contribueraient au déclin du français. Les critiques affirment que les universités anglophones reçoivent une part disproportionnée du financement alloué aux infrastructures, bénéficient de revenus plus élevés grâce aux étudiants étrangers – dont certains estiment qu’ils contribuent à l’accélération de l’« anglicisation » de la province –, et reçoivent un financement par personne démesuré par rapport au poids démographique de la minorité de langue anglaise au Québec. Ces critiques, qui ne sont pas toujours étayées par des preuves ou accompagnées d’une analyse contextuelle plus large, ont influencé les politiques. Le présent mémoire vise à examiner ces affirmations, à cerner des sources possibles de confusion et à fournir quelques éclaircissements. »